Réparer, un petit acte d’autonomie – Mending, a small act of autonomy

J’aimerais savoir réparer le monde… Notre monde qui va si mal. Mais comme nous tous un tant soit peu conscients, je me retrouve démunie, me sentant souvent impuissante. La seule façon efficace de supporter cette impuissance est à mon sens de prendre davantage d’autonomie et de passer à l’action concrète. Cela demande du temps , l’apprentissage de capacités et des choix. Cela vaut au niveau personnel, mais ce serait surtout nécessaire au niveau communautaire, au sens social du terme. Je vois tant de gens littéralement abrutis par le monde actuel qu’ils en perdent justement toute autonomie et toute capacité de résilience. La crise du COVID aurait du nous apprendre cette leçon, mais les prises de consciences collectives qui semblaient poindre à cette époque pas si lointaine ont été très efficacement laminées par le « retour à la normale ». Mais quelle normalité? Consommer? Se retrouver esclave des algorithmes et des systèmes politiques de plus en plus hors-sol ? Danser sur le bord du volcan en s’anesthésiant avec des objets, des vidéos ridicules et des futilités au gout de cendres?

Pardon, je m’égare en pensées alors que je voulais simplement écrire un article sur les réparations de vêtements! Mais c’est parce que la réparation fait partie de ces apprentissages qui aident à cultiver ce dont je parlais plus haut: le renforcement de l’autonomie! Je me souviens de ma grand-mère maternelle qui tricotait et reprisait avec son champignon et son œuf, comme vous peut-être? La vôtre faisait peut-être aussi ses conserves alimentaires. Nous avons perdu, dans nos sociétés, ces capacités d’autonomie et d’économie, ce bon sens, ces connaissances et la capacité de faire les choses en utilisant le système D. Nous nous sommes habitués à ne plus faire mais juste consommer ce qui est déjà fait pour nous (le plus souvent par des ouvriers-esclaves du bout du monde…)

I’d like to know how to mend the world… Our world that is doing so badly. But like all of us who are just a little bit aware, I find myself helpless, often feeling powerless. In my opinion, the only effective way of coping with this powerlessness is to become more independent and take concrete action. This takes time, learning skills and making choices. This is true at a personal level, but it would be especially necessary at a community level, in the social sense of the term. I see so many people literally brainwashed by today’s world that they lose all autonomy and resilience. The COVID crisis should have taught us this lesson, but the collective awareness that seemed to have been dawning at the time has been effectively wiped out by the ‘return to normality’. But what normality? Consumption? Being a slave to algorithms and political systems that are increasingly out of touch? Dancing on the edge of a volcano, anesthetized by objects, ridiculous videos and trivialities that taste like ashes?

Sorry, I’m getting sidetracked when all I wanted to do was write an article about repairing clothes! But that’s because repairing is one of those skills that helps to cultivate what I was talking about earlier: empowerment! I remember my maternal grandmother knitting and darning with her mushroom and egg, just like you perhaps? Perhaps your grandmother also made her own preserved food. In our society, we’ve lost that capacity for autonomy and thrift, that common sense, that knowledge and the ability to get things done using resourcefulness. We’ve got used to no longer making things, but simply consuming what’s already been made for us (usually by slave-like workers at the other end of the world…).

Il y a plein de façons de réparer des vêtements, y compris certaines qui ne demandent pas beaucoup d’habileté couturière, habileté que personnellement je ne possède pas! Ma machine à coudre reste un mystère pour moi, je ne m’en sers que pour le surfilage de tissus à teinter… En couture à la main, je me suis améliorée en cousant mes vêtements de reconstitution historique mais je reste une petite joueuse. Je ne sais pas broder ni crocheter non plus et j’en suis à un petit niveau de tricot. Bref, je ne pars pas gagnante pour réparer proprement et efficacement des vêtements, mais comme dans toute chose, il faut accepter l’apprentissage et ses échecs.

There are lots of ways to repair clothes, including some that don’t require much sewing skill, which I personally don’t have! My sewing machine remains a mystery to me, and I only use it for overcasting fabrics to be dyed… When it comes to hand sewing, I’ve improved by sewing my historical re-enactment clothes, but I’m still at a basic level. I don’t know how to embroider or crochet either and I’m at a very low level of knitting. In short, I’m not off to a winning start when it comes to repairing clothes cleanly and efficiently, but as with anything, you have to accept learning time and failures.

Nouvelle vie pour une veste en alpaga – New life for an alpaca vest

Ma mère m’a offert une veste en laine d’alpaga tricotée il y a quelques années qui s’est retrouvé massacré (il n’y a pas d’autre mot) par des mites dans mon placard. J’arrive à éviter les mites dans mon atelier (heureusement!), mais j’en oublie la maison et ses recoins sombres… Je l’aimais beaucoup cette veste, colorée et bien chaude et je n’ai pas pu me résoudre à la jeter, mais je ne savais pas comment faire pour lui redonner une seconde vie…

My mother gave me a knitted alpaca vest some years ago that got massacred (no other word for the damage) by clothe moths in my cupboard. I manage to avoid having some in my workshop fortunately, but I sometimes neglect the house and its dark corners… I loved that colorful and warm vest, so I couldn’t bring myself to throw it away. But I had no idea on how to give it a second life…


J’ai farfouillé sur le net à la recherche de solutions et je suis tombée sur cette vidéo, qui correspondait exactement à ce que je voulais faire: remailler un tricot en jersey! Et en passant, c’est très satisfaisant à regarder…

I poked around the web about solutions and I stumbled upon this video, showing exactly what I wanted to do: repairing holes in a stockinette knit! By the way, it’s very satisfying to watch…

Et une autre méthode un peu différente – And a slightly different method

J’avais essayé l’année dernière mais comme à l’époque je n’avais pas encore bien compris comment se mettait en place un tricot (je vous l’avais déjà raconté, mon cerveau fait un bug lorsqu’il y a des boucles!), j’avais laissé tomber car ça ne ressemblait à rien!
Profitant de mon temps d’hibernation professionnelle, j’ai donc ressorti mon matériel et réessayé! J’ai utilisé un crochet au lieu du super crochet à repriser qu’on a beaucoup de mal à trouver en France. On trouve des aiguilles à repriser avec un chas mobile ou des crochets à tapis un peu trop gros, mais peu de vrais « latch hooks ». Ces outils étaient communs partout autrefois, il en existe de très fins qui servaient à repriser les bas en soie. Bon, maintenant plus besoin de ça, on en rachète juste une nouvelle paire…

I tried it last year, but as I hadn’t really understood how a knit was put together (I’ve already told you, my brain is bugging when there are loops!), I gave up because it didn’t look like anything! Taking advantage of my hibernation period, I got out my gear and tried again! I used a crochet hook instead of the super latch hook that’s hard to find in France. You can find darning needles with a movable eye or rug latch hooks that are a bit too big, but not many real latch hooks. These tools were common everywhere in the past, and there are some very fine ones that were used to darn silk stockings. Well, now we don’t need that, we just buy new ones…

J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à faire ça proprement au début, pourtant ça a l’air tellement simple! Ma pauvre veste était tellement trouée que mes premières tentatives un peu moches n’étaient pas très visibles… Il y a des endroits sur lesquels j’ai préféré coudre un patch en laine sur l’envers et sécuriser les bords du tricot sur le patch. Pour les réparations, j’ai utilisé du fil mérinos teinté de ma boîtes à restes (certaines pelotes datent de mes débuts en teinture!).

I have to admit that I found it very difficult to do this properly at first, although it looks so easy! My poor vest had so many holes that my first mishap attempts were not too visible… There were a few places where I preferred to sew a wool patch on the underside and secure the edges of the knit to the patch. For the repairs, I used dyed merino yarn from my leftover box (some balls are from my beginner’s dyeing days!).

Grâce à ça, j’ai découvert d’autres merveilleuses techniques de reprisage comme le « swiss darning » ou le « scotch darning » et sur ma lancée, j’ai réparé aussi toutes mes vieille chaussettes, même si j’ai encore du progrès à faire!

Thanks to this, I discovered other marvelous darning techniques such as Swiss darning and scotch darning, and now I’ve repaired all my old socks too, although I still have to get better at it!

Et un autre chandail en alpaga a eu besoin de soins également. Les mites semblent beaucoup aimer l’alpaga…

And another alpaca jumper needed some care. Moths seem to really enjoy alpaca…

Faire durer… – Making it last…

Je porte beaucoup de jeans au jour le jour. En fait il serait plus judicieux de dire que je porte UN jean au jour le jour, le même pendant des années! Depuis sa création en 2013, nous sommes restés fidèles à la marque française 1083 qui a été créée « pour relocaliser entièrement les savoir-faire du tissage et de la confection du jeans en France. Cela a impliqué de réinstaller un maximum de chaînons de la production dans l’Hexagone. Hormis la culture du coton, 1083 relocalise toutes les étapes de la fabrication des jeans en France : la filature, la teinture, le tissage, l’ennoblissement, la coupe, la confection et le délavage des jeans. »
C’est un investissement que d’acheter un jean chez eux, ce ne sont évidemment pas les mêmes prix que dans la grande distribution! Donc, on en prend soin et quand il commence à fatiguer, et bien on s’en occupe! Jusqu’ici, je me contentais de rapiéçages très sommaires (et la plupart du temps pas très durables).
Mon jean quotidien qui a presque 3 ans a eu un accroc au genou droit. Autrement, il est en très bon état, donc je me suis occupé de l’accroc avec un peu plus de soin: une pièce en-dessous (1083 vous envoie généralement des chutes de denim sur demande assez facilement) et un petit « tissage » appliqué par dessus l’accroc. J’ai utilisé du fil de chanvre teinté indigo.

I wear a lot of jeans every day. In fact, it would be more accurate to say that I wear ONE pair of jeans every day, the same pair for years! Since its creation in 2013, we’ve remained loyal to the French brand 1083, which was created ‘to completely relocate the know-how involved in weaving and making jeans in France. This meant reinstalling as many production links as possible in France. Apart from growing the cotton, 1083 is relocating all the stages in the manufacture of jeans in France: spinning, dyeing, weaving, finishing, cutting, making up and washing the jeans’.
It’s an investment to buy a pair of jeans from them, and obviously the prices aren’t the same as in the supermarkets! So we take good care of them, and when they start to age, we look after them! Till now, I only did some very basic and no very durable mending jobs.
My daily jeans, which are almost 3 years old, had a tear in the right knee. Otherwise, they’re in very good condition, so I took a bit more care with the tear: a piece underneath (1083 usually sends you denim scraps on request quite easily) and a little ‘weaving’ applied over the tear. I used indigo-dyed hemp thread.

Mon « jean de travail » représentait un autre défi… Acheté il y a presque 8 ans, il était « un peu » fatigué alors je l’avais recyclé en vêtement de travail, avant qu’il ne déchire avec un grand crac à l’entrejambe cette année, alors que je soulevais un gros chaudron! Pour cette zone, je n’avais pas besoin de faire de la déco, mais il fallait du solide pour éviter d’avoir le cul à l’air la saison prochaine!

My ‘work jeans’ represented another challenge… Bought almost 8 years ago, they were ‘a bit’ tired so I recycled them as workwear, before they ripped with a big crack in the crotch this year, while I was lifting a big cauldron! For this area, I didn’t need to decorate, but I did need something solid to avoid having my butt aired out next season!

J’ai posé des pièces de denim épais sur l’envers puis tout repiqué sur l’endroit pour renforcer le tout. J’avoue ne pas avoir chercher à créer de l’esthétique, mais on peut évidemment pousser plus loin la réparation en faisant des points plus réguliers et dans un fil contrastant (comme dans la magnifique technique du boro japonais, qui élève le rapiéçage au rang d’art).
Ce que j’aime bien dans ce travail, c’est qu’il faut être à l’écoute du tissu, le palper, repérer ses zones de faiblesse et essayer de voir comment il va vivre en étant porté. Et si ça ne tient pas assez bien, et bien je referai des points.

I put patches of thick denim on the back and then stitched on the front side to reinforce the whole thing. I have to admit I wasn’t trying to do something aesthetic, but you can obviously take the repair further by using more regular stitches and a contrasting thread (as in the magnificent Japanese boro technique, which elevates clothe mending to an art form).
What I like about this work is that you have to listen to the fabric, feel it, spot its weak spots and try to see how it will hold up when worn. And if it doesn’t hold up well enough, I’ll stitch it again.

Je trouve qu’il y a une sorte de beauté brute dans ces coutures… Je vais m’essayer à la réparation plus décorative une prochaine fois, on trouve de belles inspirations sur le net!

I find a sort of very raw beauty in these repairs… I shall try my hand at some decorative mending another time, you can find great inspiration on the internet for that!

Un outil-joujou pour des réparations visibles, le « darning loom »

Il y a plus d’un an, je m’étais offert un « darning loom » à Noël mais je n’avais jamais pris le temps de l’essayer! Il s’agit d’une aide à la réparation visible pour créer des patchs à l’aspect tissé. C’est très amusant, cependant je trouve qu’on sort un peu de l’idée de réparer utilement avec ce qu’on a sous la main. C’est davantage une manière amusante de customiser des vêtements, même si on peut sans problème recouvrir un trou avec cette technique bien sûr.

Over a year ago, I gifted myself a darning loom for Christmas, but I never took the time to try it out! It is a tool for creating patches that look woven in visible mending. It’s great fun, but I think it’s a bit of a departure from the idea of making useful repairs with what’s at hand. It’s more a fun way of customizing clothes, although you can of course cover up a hole with this technique.

Il faut encore que je m’entraîne avec ce petit machin rigolo!
I have to practice with this little fun thingie!


Réparer est une activité méditative, soigneuse et qui donne le temps à l’esprit de s’apaiser et de s’interroger sur la signification du geste, plus profonde qu’il n’y parait au premier abord. Dans une société toute tournée vers la consommation, réparer devient un acte militant, une résistance à l’injonction de toujours vouloir de la nouveauté. En préparant cet article, je me suis aperçue que c’était très « tendance ». Tant mieux, mais je me méfie des tendances qui sont comme les challenges sur les réseaux sociaux, l’une chassant l’autre… Espérons que la jeune génération soit sensible non seulement à la « tendance », mais à la philosophie profonde de la réparation.
Le sociologue britannique Jonathan Chapman écrit que dans son livre Emotionally Durable Design, il « veut explorer l’idée de créer un lien plus profond et plus durable entre les gens et leurs biens matériels. Le but ultime est de réduire la consommation et le gâchis de ressources en augmentant la durabilité des relations entre consommateurs et produits. » Il est certain que lorsqu’on a mis du temps à repriser un vêtement ou réparer un objet, on va davantage y prêter attention.

Repairing is a meditative, careful activity that gives the mind time to calm down and ponder the deeper meaning of the gesture. In a consumer-oriented society, repairing becomes a militant act, a resistance to the injunction to always want something new. As I was preparing this article, I realized that it was very ‘trendy’. So much the better, but I’m wary of trends, which are like challenges on social networks, one chasing the other… Lets’ hope the younger generations will be sensitive not only to the trendy side of it, but also to the philosophy lying behind the act of mending.
British sociologist Jonathan Chapman says about his book “Emotionally durable design » that it « explores the idea of creating a deeper, more sustainable bond between people and their material things. The ultimate aim is to reduce the consumption and waste of resources by increasing the durability of relationships between consumers and products.”

Dire non – Saying no

L’industrie textile est l’une des plus polluante de la planète et seul un faible pourcentage de ces vêtements sont recyclés (moins de 2%). Les vêtements importés bon marché ne sont généralement pas de bonne qualité et sont donc de mauvais candidats pour les réparations. Les conditions de travail et l’impact environnemental de la production dans certains pays sont catastrophiques, les bilans carbone désastreux… Et pourtant la « fast fashion » a le vent en poupe, malheureusement. L’agence européenne pour l’environnement estime que d’ici 2030, la production mondiale de textile atteindra 145 millions de tonnes. Nous en étions à 109 millions en 2020 et 58 millions en 2000. Les vêtements usagés sont jetés ou donnés à des associations de tri, mais quand on met le nez dans ces filières, on s’aperçoit qu’au final, les vieux vêtements occidentaux finissent pour la plupart en décharge à l’autre bout du monde…
J’ai fait le compte de ce que j’avais acheté comme vêtements neufs cette année: 3 paires de chaussettes, 2 T-shirts avec des impressions rigolotes (dont j’aurais pu me passer), quelques culottes (qui ont commencé à filer dès le deuxième lavage en machine), un gilet en feutre acheté à une collègue lainière sur un salon et un nouveau jean 1083. Parce que franchement, ça ne me fait plus plaisir d’acheter du neuf en ayant à l’esprit tout ce que ça représente comme ressources gaspillées et comme coût humain et environnemental…
Par contre, réparer ses vêtements c’est un vrai plaisir et je suis contente de prendre le temps d’apprendre à faire ça plus proprement! Espérons que le raccommodage, le recyclage et l’upcycling se répandent dans nos sociétés, réinventant ce qui a été oublié. Je n’ai malheureusement pas beaucoup d’espoir, mais comme le dit Edmond Rostand « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière ».

The textile industry is one of the most polluting on the planet and only a small percentage of these garments are recycled (less than 2%). Cheap imported clothes are generally not of good quality and are therefore poor candidates for repair. The working conditions and environmental impact of production in some countries are catastrophic, and the carbon footprints disastrous… And yet, unfortunately, fast fashion is a rolling trend. The European Environment Agency estimates that by 2030, global textile production will reach 145 million tonnes. This compares with 109 million in 2020 and 58 million in 2000. Used clothes are thrown away or donated to recycling associations, but when you look into these, you realise that in the end, most used Western clothes end up in landfill sites on the other side of the world…
I listed what new clothes I bought this year: 3 pairs of socks, 2 T-shirts with funny prints (which I could have done without), a few pairs of knickers (which started to wear after the second wash), a felt waistcoat I’d bought from a fellow wool-worker at a wool fair and a new pair of 1083 jeans. Because, frankly, I’m no longer happy about buying new, bearing in mind all the wasted resources and the human and environmental costs involved…
On the other hand, repairing clothes is a real pleasure and I’m glad I’m taking the time to learn how to do it more properly! Let’s hope that mending, recycling and upcycling spreads in our societies, reinventing what has been forgotten. I don’t have much hope unfortunately, but as Edmond Rostand says « It’s at night that it’s beautiful to believe in the light. »

Et vous, vous réparez ou reprisez? Quelles sont vos manières favorites de réparer vos vêtements?
And you, are you mending or darning? What are your favorite techniques for repairing clothing?

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5 Responses to Réparer, un petit acte d’autonomie – Mending, a small act of autonomy

  1. Avatar de Inconnu Anonyme dit :

    So important to do, as a post war baby I can’t throw things away, be it string, paper, ‘things’ or clothes.

    Thank goodness one no longer needs to learn ‘invisible darning nowadays. Over my life time I have cobbled together many a jumper and repaired the crutch of lots of jeans and pin striped suit trousers thanks to the navy nylon hood of a child’s cast off garment with white stitching to ‘re do’ the stripes! My button box is ever expanding as I always rescue buttons when a shirt is finally designated a cleaning rag.

    Reusing is so important ! Thank you for your blogs etc which are so fascinating.

    Happy New Year and may 2025 be kind to one and all.

  2. Avatar de Pat Pat dit :

    Merci Micky pour ce beau post,ça fait du bien !
    Et oui,j’ai souvent réparé des vêtements en belle matière,des chaussettes tricotées « maison »,des vêtements de travail,ajusté des tentures,des ourlets etc…
    Comme nos mères et grands-mères….

    Effectivement les mites sont une calamité.
    Par ces journées sombres et longues soirées : tricot,tisanes et musique.

    Que 2025 apporte un peu de paix et de bon sens à notre monde en triste posture.
    Meilleurs vœux et bravo pour votre créativité !

  3. Avatar de Inconnu Anonyme dit :

    I an getting a bit lazy with darning socks. Before the Forum I choose the socks I wanted to take with me, but was left with too few to wear the last days due to bad washing planning. So I mended the pairs I thought were close to the end of their active duty – 20 years old some – with holes the size of a two euro coin. After that I decided to make patches in nalbindding for easy fixes. I grab a length of yarn and make a round patch while watching something on the telly. Thatvuses up some left-over bits of yarn and geta me a supply in different sizes and colours.

    Can you bring the darning loom next time we meet?

    Harma

  4. Avatar de Inconnu Anonyme dit :

    Merci Micky pour ce merveilleux article.
    Je vous souhaite une belle et douce année 2025

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